DE LAGE KOUTER : 2 + 1 GRATUIT

De Lage Kouter, une école d’enseignement spécialisé de Courtrai, veut que les repas chauds de midi  servis à l’école, restent accessibles à tous les élèves, et surtout aux élèves des familles défavorisées. Comme le corps professoral et la direction avaient constaté que de plus en plus de parents avaient des problèmes pour payer chaque mois les tickets repas, ils ont lancé le projet 2 + 1 gratuit. Il n’est donc pas question de rendre ces repas gratuits, mais bien qu’ils restent abordables pour la majorité des élèves.

CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ JUSQU’À PRÉSENT

Frank Vandamme

« Nous avons contacté nos fournisseurs locaux et nous leur avons demandé d’adhérer à notre philosophie du 2 + 1 gratuit. Notre enthousiasme les a apparemment convaincus et ils nous ont suivi dans notre initiative. Les repas sont préparés dans la cuisine de notre école, par nos élèves de la section Cuisines collectives et leurs professeurs. Ce qui est un facteur important pour garder le budget de notre initiative sous contrôle. Nous avons réussi ainsi à offrir 15 tickets repas pour le prix de 10 ce qui fait une belle différence à la fin du mois. Le chèque de 10 000 euros du Repas est une Fête représente plus de 2 500 repas ce qui est une aide considérable pour assurer la pérennité de notre projet. »

GROUPE SCOLAIRE 19 « DENDRE » : PROJET BOÎTES À TARTINES VIDES

Le Groupe scolaire 19 « Dendre » arrive à la seconde place, avec un projet qui s’articule aussi autour de la triste réalité des boîtes à tartines mal remplies ou même carrément vides d’un nombre croissant d’élèves de l’école. Ce qui est non seulement néfaste pour la santé physique des enfants, mais qui est également un gros problème pour leur santé mentale. Étudier l’estomac vide n’est tout simplement pas possible ce qui a inspiré le projet « Boîtes à tartines vides » aux professeurs de philosophie de vie de l’école. Liesbeth De Backer : « Les professeurs en philosophie de vie de l’école sont bien placés pour construire une relation de confiance avec les élèves et détecter leurs problèmes et leurs besoins. Et nous captions de plus en plus souvent le signal « J’ai faim » ce qui nous a incité à en parler avec la direction, les autres professeurs, les élèves eux-mêmes et les commerçants locaux et d’initier le projet Boîtes à tartines vides. »

CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ JUSQU’À PRÉSENT

Liesbeth De Backer

« Grâce à la contribution de tout le monde, le projet Boîtes à tartines vides a connu des débuts prometteurs dans notre école de Ninove. Les réactions des collègues, de l’environnement et des élèves font plaisir à entendre. Comme de projet ne bénéficie d’aucun subside, toutes les personnes impliquées sont très sollicitées. Grâce au soutien des commerçants locaux et d’une vente publique de toutes sortes d’objets qui nous avaient été offerts, nous arrivons pour le moment à financer notre projet. Pour 2023, nous avons prévu d’organiser un concert caritatif. Nous avons aussi l’ambition d’étendre le projet aux plus de trente écoles du Groupe scolaire 19 « Dendre ». Le chèque de 2 500 euros du Repas est une Fête nous aidera très certainement à réaliser cette ambition. » 

DE MARC DE CAFÉ À PLEUROTES, HAMBURGERS ET MICRO-LÉGUMES

La troisième place revient à l’asbl VIRO de Bruges qui a conçu un projet d’agriculture urbaine circulaire avec les entrepreneurs sociaux de Kopje Zwam. L’asbl VIRO accompagne quelques 260 clients souffrant d’une déficience mentale qui, sur base volontaire, participent au fonctionnement du projet. Tout commence par la collecte du marc de café dans les établissements horeca des environs. Ce marc de café est transformé en compost qui sert de substrat à des pleurotes, shiitakes et micro-légumes délicats bourrés de saveurs qui poussent sur des plateaux de culture gérés digitalement. Les pleurotes sont transformés avec l’aide des collaborateurs de Kopje Zwam en  burgers de champignons uniques. Un très bel exemple de projet d’agriculture urbaine circulaire.

CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ JUSQU’À PRÉSENT

Juliette Bossant

Nous utilisons non seulement les hamburgers et les légumes pour les repas de nos clients, mais nous les vendons aussi dans notre point d’enlèvement et dans des commerces du quartier. Nous aimerions aussi les vendre dans des distributeurs automatiques. Et nous rêvons de pouvoir continuer à développer notre projet, tant sur le plan de la production que sur celui des points de vente, et dans cette optique le troisième prix de 2 500 euros qui nous a été attribué est le très bienvenu parce qu’il nous permettra de bénéficier des conseils d’un consultant.

LE PROJET DES GLACES

Avec sa quatrième place, le projet des glaces de la Maison de repos et de soins Huize Elisabeth de Beveren a bien été nominé mais sans obtenir de prix. Les résidents de la Maison de Repos et de soins adorent les glaces et les coupes glacées – comme la plupart d’entre nous d’ailleurs – mais les glaciers de la ville se trouvent trop loin ou sont trop chers pour la plupart d’entre eux. C’est ainsi que les résidents ont eu l’idée non seulement de préparer de délicieuses glaces abordables pour eux-mêmes mais aussi pour les vendre aux visiteurs du centre et aux voisins du quartiers. En bref, un projet qui crée une ambiance agréable dans la Maison de repos et favorise les contacts avec les habitants du quartier.

CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ JUSQU’À PRÉSENT

Carla Buysse

« L’été passé a été particulièrement ensoleillé et le projet des glaces a remporté un succès énorme. Les coupes étaient très demandées et les résidents préparaient tout eux-mêmes. Ils choisissaient et préparaient les glaces et composaient des coupes parfois très traditionnelles, parfois très inventives. Ils assurent également la promotion du projet sur Facebook et Instagram et se chargent de la comptabilité. Leur grand rêve est de pouvoir travailler avec leur propre sorbetière et qui sait, ce sera peut-être possible s’ils remportent Le Repas est une Fête award 2023 ! »

LE POTAGER PUBLIC

Le Potager public de la Maison de Repos et de Soins Sint-Monica d’Ostende est arrivé à la cinquième place sur 44 envois, ce qui est tout à fait honorable. Dans ce petit potager public, des bénévoles et les résidents cultivent des légumes, des fines herbes et des fleurs au rythme des saisons, qui sont ensuite utilisés pour les menus des deux campus. Le projet répond non seulement à une demande d’alimentation saine et authentique, mais cadre tout à fait dans la recherche actuelle en durabilité.

CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ JUSQU’À PRÉSENT

« Notre petit potager public tourne à plein régime. Les fines herbes et les légumes frais sont utilisés dans les cuisines de nos deux campus, qui les marquent toutes les deux de leur personnalité. Nous sommes tout à fait convaincus que la tendance d’une cuisine plus saine, qui suit les saisons, est irréversible. De délicieux smoothies et des petits encas sains, avec une empreinte écologique réduite, ont maintenant une place fixe dans notre offre. De plus, le potager aide nos résidents à rester en mouvement, ce qui est un plus incontestable plus pour leur santé. »